La Semaine Nationale de la Culture (SNC), débutée le 29 avril dernier a refermé ses portes dans la soirée du 6 mai 2023 dans la ville de Sya. Près de 2 000 artistes étaient en compétition et 600 exposants ont animés la foire artisanale et commerciale.
En 8 jours d’émotion au stade omnisports Aboubacar Sangoulé Lamizana, les lampions de la 20ème édition de la Semaine Nationale de la Culture se sont éteintes dans la soirée du 06 mai 2023 dans la ville de Sya. Débuté le 29 Avril, ce festival a regroupé environ 2 000 artistes et près de 300 000 personnes autour des festivités culturelles. Concernant le bilan artistique, au niveau du concours Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL), dans les catégories arts du spectacle, il y avait 23 Disciplines, arts Plastiques 3 disciplines à savoir la peinture, le batik et la sculpture soit au total 28 œuvres.
Le concours art culinaire regroupait 39 candidats, qui ont présenté 45 mets. Au niveau du Sports Traditionnels (Lutte Traditionnelle et Tir-à-l’arc), il y avait 121 compétiteurs dont 94 lutteurs et tir-à-l’arc, 27 compétiteurs). En littérature, 124 manuscrits étaient en compétition spécifiquement en français. Ainsi le concours en langues nationales n’a pas pu se tenir en raison de l’insuffisance de candidatures.
Le Ministre de la Communication, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a manifesté sa joie quand la réussite de ce festival. « En somme, cette édition a été exceptionnelle tant du point de vue organisationnel que par l’expression des talents artistiques et nous devons tous nous en féliciter », a-t-il exprimé. « Notre pays, le Burkina Faso, reste confiant dans les valeurs d’humanisme et de paix longtemps promues au sein de nos communautés, parce que la culture s’inscrit dans la dynamique du vivre-ensemble, elle puise ses ressources dans les liens séculaires intra et inter communautaires. Parce que la culture est l’expression de la diversité, elle est le creuset de spécificités, de particularismes et d’enrichissements mutuels. Parce que la culture est mémoire collective, elle permet une convergence vers des idéaux communs de solidarité, de partage et de résilience face à l’adversité », a-t-il complété.
Par ailleurs ce festival a permis à plus d’un millier d’enfants de bénéficier de connaissances dans le domaine artistique à travers des ateliers en danse, musique, dessin, chant, modelage.
Neimatou Dermé
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