Le coordonateur du Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL), dans sa mission d’œuvrer au bien-être des populations, a effectué une visite sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), ce vendredi 03 février 2023, où sont exposés des œuvres des artisans ayant bénéficié de son soutien. L’objectif, selon Charles Dalla, était de s’enquérir de leurs conditions d’installation ainsi que de l’état d’avancement de leur commerce à ce SIAO 2023.
Le PADEL est un programme du gouvernement. L’objectif de cette composante est de développer les filières porteuses d’emplois dans les collectivités territoriales en vue de soutenir l’économie locale. L’atteinte de cet objectif passe par la mise œuvre d’activités visant à identifier et opérationnaliser les filières porteuses, mettre en place des mécanismes d’écoulement des produits pour les filières porteuses, renforcer les capacités managériales des UPI, former les promoteurs aux métiers et à l’emploi, accompagner les entreprises à l’accès au financement, organiser et créer des coopératives inter-entreprises, développer des technologies et équipements au profit des entreprises, et appuyer les collectivités territoriales pour la mise en exploitation des infrastructures du PADEL
Dans ce sens ce programme offre des séries de formations aux populations dans les filières porteuses telles que la transformation des unités de production informelle. C’est dans ce cadre que des artisans ayant bénéficié du soutien du PADEL ont présenté leur œuvre aux acheteurs et visiteurs du SIAO 2023 dont le coordonateur du PADEL, Charles Dalla et du premier vice-président de la délégation régionale du Centre, Djibril Bamogo.
Dans l’ensemble à ce SIAO 2023, ces bénéficiaires disent vendre aisément leurs produits. « Nous avons participé à des formations organisées par le PADEL. Bien avant cela, il y avait des couleurs qui dégorgeaient notamment le bleu et le noir. Mais après, toutes les tisseuses de la région du Centre ayant bénéficié de ce soutien sont devenues très aguerris en la matière. Certaines sont même devenues des formatrices dans d’autres régions. Nous avons pu présenter nos produits à plusieurs évènements. Nos pagnes se vendent bien et sont fortement appréciés » a confié Adama Traoré, président de la grappe textile et habillement. Cas similaire pour le stand de Franck Kéré, qui évolue dans la grappe agro-alimentaire. « Ici nous vendons les grumeaux de petit mil, du couscous assaisonné, simple, les anacardes, les noix d’acajou, des biscuits à base de maïs, de petit mil, de sorgho rouge et blanc, de riz, de fonio, des chips à base de patate douce, etc. Pour le moment on arrive à vendre et les gens achètent. En tout cas on ne se plaint pas » a-t-il martelé.