Les ateliers régionaux de restitution et d’appropriation des stratégies nationales de réconciliation nationale, de cohésion sociale, de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent et du pacte du vivre-ensemble, se sont achevés le jeudi 08 décembre 2022 avec celui de Ouaga.
Face à la crise sécuritaire que traverse notre pays, les plus hautes autorités sont conscientes, que le développement socio-économique passe nécessairement par la restauration de la paix, la réconciliation de tous les fils et filles et la jouissance effective des droits humains et des libertés individuelles et collectives. C’est pourquoi, tout est mis en œuvre pour que le vivre-ensemble harmonieux soit une réalité. Au compte de ces initiatives, on peut citer les ateliers régionaux sur la cohésion sociale, la prévention de la radicalisation, et de lutte contre l’extrémisme violent et du pacte du vivre-ensemble.
Après les ateliers régionaux de Bobo-Dioulasso, Koudougou, Tenkodogo et Kaya, c’était au tour de la ville de Ouagadougou au compte de la région du Centre, d’accueillir ces concertations régionales. L’initiative est portée par le ministère de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille. « Cette rencontre a permis de restituer aux acteurs, le contenu des concertations communales sur la base desquelles la stratégie nationale de la réconciliation a été élaborée», selon la ministre de tutelle Nandy SOME/DIALLO. Avant de poursuivre « Nous avons à ces occasions, diffusé et échangé sur les autres stratégies corrélatives afin de recueillir des avis et recommandations des populations.
Il s’agit de :
- la stratégie de cohésion sociale et son plan d’actions;
- la stratégie de Prévention de la Radicalisation et de lutte contre l’Extrémisme Violent ;
- le Pacte du Vivre-ensemble et son plan d’ancrage et de vulgarisation ».
Les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) se tiennent aux côté du Burkina, avec un appui à l’établissement et à la restitution de la stratégie nationale de réconciliation. La représentante résidente du PNUD au Burkina, Elsie Laurence CHOUNOUNE exprime ses attentes «Il ne peut y avoir de cohésion, si les communautés ne discutent pas ensemble, ne se parlent pas ou ne dialoguent pas ensemble. L’attente phare, que ces dialogues apportent la cohésion et la paix au Burkina ».
Le ministère a connu une mue avec la fusion d’un autre département. Pour les premiers responsables cette nouvelle entité, l’arrimage entre solidarité, action humanitaire et réconciliation nationale correspond à une intégration dynamique de secteurs complémentaires et indissociables. Cette réorganisation institutionnelle, traduit bien la nouvelle vision dynamique et intégrée, qui permettra de répondre aux défis sécuritaires et humanitaires actuels.
Lambert SOMA