Le promoteur de la ferme Djoda, Oumarou Compaoré a dédicacé son livre intitulé « Mon guide pour tout savoir sur la culture de l’ananas au Burkina Faso ». C’est à l’issue d’une formation en la matière qu’est intervenue la dédicace au Centre de presse Norbert Zongo (Ouagadougou), ce samedi 10 juin 2023.
L’idée de la production de l’ananas a habité Oumarou Compaoré en 2000. Mais c’est concrètement en 2020 suite au coronavirus qui a entraîné son manque qu’elle est devenue réaliste. « L’idée c’est comme on le disait c’est suite au manque de ce fruit lors de la crise de COVID-19 en 2020. On s’est dit qu’on allait l’expérimenter voir et pourquoi pas produire ce fruit au Burkina Faso dans le sens de pouvoir satisfaire à la demande du marché », a-t-il fait savoir.
Dans son livre, M. Compaoré explique qu’il n’y pas de période fixe pour la production de l’ananas parce que cela peut se faire sur toute l’année à toutes les saisons. Mieux, à l’en croire, l’ananas est cultivable sur les sols adaptés à la production du maïs. Des dires, de Oumarou Compaoré, il y a une bactérie de démarche technique et scientifique a suivre pour pouvoir produire l’ananas et améliorer sa qualité. Il s’agit notamment du labour, du nivellement du sol, la pulvérisation, de la quantité d’eau et la fumure organique. « D’après l’auteur de l’œuvre, c’est une plante (culture de l’ananas) qui aime le sol bien drainé parce que trop d’eau nuit à l’ananas. « Après le choix des rejets, c’est l’installation de la plantation, ça ne se plante pas comme le maïs ou la tomate. L’ananas aussi a ses exigences que nous avons pu expérimenter au niveau de la ferme Djoda à travers plusieurs méthodes », a expliqué M. Compaoré.
Pour la directrice régionale en charge de l’agriculture des ressources animales et halieutiques du centre, Servienne Sedgo Ouédraogo, ce livre vient à point nommé comme un outil de travail. Mais aussi comme un paliatif à certains préjugés qui font croire que certaines cultures ne sont pas faisables au Burkina Faso. « Quand on parcourt le document on voit que l’itinéraire technique en ce qui concerne la culture de l’ananas est respectée. Et il va plus en détail pour dire qu’il y a certains paramètres qu’il ne faut pas omettre. Je suis d’autant plus contente parce qu’il a parlé de l’utilisation de la fumure organique pour produire de façon durable », a-t-elle exprimé sa satisfaction.
Pour information le livre produit en un mois n’a pas été voulu pour être commercialisé. Mais pour servir d’outil de référencement à ceux-là qui ont bénéficié de la formation en la matière.
Jean-François SOME pour Minute.bf
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