Une équipe du groupe technique consultatif international pour la lutte contre les urgences épidémiques en Afrique (GTCI/UE) a annoncé la tenue de la phase pratique présentielle de la formation au Diplôme inter universitaires en fièvres hémorragiques virales, arboviroses et épidémies émergentes et reémergentes en Afrique (DIU-FHV). C’était au cours d’un point de presse ce mercredi 18 octobre 2023 à Ouagadougou. La formation aura lieu du 23 octobre au 4 novembre 2023 dans la capitale burkinabè.
Selon le président du GTCI-UE, le Pr Adama Traoré, c’est regrettable de le dire, mais il faut que les pays sachent qu’ils doivent se préparer et anticiper les choses dans la prise en charge d’éventuelles épidémies, parce qu’aucun d’entre eux n’est épargnée.
C’est donc en vue de cela que le groupe technique consultatif international GTCI-UE qui assure la direction scientifique de cette formation, regroupant aussi plusieurs partenaires, dont l’OMS, SOS Médecin, l’ONG Alima, et autres l’ont initiée pour répondre au besoin en cas d’éventuelles épidémies, ont expliqué les membres du GTCI-UE.
Durant deux semaines, selon le coordonnateur du diplôme inter universitaire (DIU), le Pr Ismaël Diallo, ces futurs spécialistes en FHV, composés entre autres, de médecins, biologistes, pharmaciens, vétérinaires, spécialistes de santé publique, ingénieurs, techniciens, logisticiens, infirmiers, sages-femmes, entomologistes, chercheurs des différents domaines, doctorants, psychologues, sociologues, anthropologues, communicateurs, employés d’ONGs et autres auront des exercices pratiques et des simulations dans plusieurs services de la santé. Il s’agira notamment des hôpitaux, des sites cliniques, des laboratoires de biologie et d’entomologie, des centres de recherches, des structures administratives, des jeux de rôles et des tables rondes.
Ce DIU-FHV, rappelle le président du GTCI/UE, est un programme de formation universitaire conjointement réalisé par les universités Josep-Ki-Zerbo et Paris Sorbonne Nord.
La formation permettra ainsi de former et de rendre opérationnelles par pays, des équipes pluridisciplinaires de 7 à 8 personnes capables de travailler en étroite synergie et complémentarité pour améliorer la préparation et la riposte face aux épidémies ou menaces épidémiques, et promouvoir le One Heath.
Pour cette première phase, ils sont au total 35 étudiants, issus du Burkina Faso, du Mali, du Bénin, du Niger et du Togo, qui ont pris part à cette formation. Mais pour les cinq années à venir, il est attendu une centaine d’étudiants par session, a souligné le Dr Éric Diendéré.
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