Burkina/Santé : Un atelier pour renforcer les systèmes sanitaires et phytosanitaires

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L’atelier national de mise à jour et de validation du Comité national des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) a eu le lundi 2 au 5 septembre 2024 à Ouagadougou. L’atelier a réuni des représentants de divers ministères, de la recherche, des organisations professionnelles agricoles, et de la société civile. Organisé avec le soutien de la Commission de l’Union africaine et du Département de l’Agriculture, du Développement Rural, cet atelier marque une étape importante dans la mise en œuvre de l’arrêté de création du Comité national SPS.

« Cet atelier a pour principal objectif de faciliter la coordination et l’harmonisation des politiques sanitaires et phytosanitaires du Burkina Faso, renforçant ainsi les capacités opérationnelles du Comité national SPS. L’initiative s’inscrit dans le cadre plus large de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui considère l’agriculture comme un moteur essentiel pour la transformation économique du continent », a précisé Dr. Hiver Boussiri, responsable de la santé animale à la commission de l’Union africaine, représentant de la commission de l’Union Africaine.

L’atelier a permis de mettre en lumière la nécessité de renforcer la législation et la réglementation SPS, basées sur l’analyse des risques, la science et les normes internationales. Ces mesures visent non seulement à protéger la santé humaine, animale et végétale, mais aussi à faciliter le commerce des produits agricoles. « En participant activement aux travaux du Comité SPS de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le Burkina Faso peut bénéficier pleinement de son appartenance à l’OMC et aligner ses politiques avec les standards internationaux », a laissé entendre le représentant de la commission de l’Union Africaine.

Le présidium de l’atelier

Selon Dr. Nabié Bekouanan, représentant du Directeur Général, de la protection végétale du Burkina Faso, « cet atelier vise à renforcer la compréhension des mesures SPS, à mettre à jour les structures existantes et à valider les décrets de création du Comité national SPS, essentiel pour l’amélioration de l’accès des produits africains au marché international. Les échanges de produits d’origine végétale et animale sont devenus conditionnels au respect des normes sanitaires, régionales et internationales ».

Au cours de l’atelier, il est ressorti que les pays africains en général et particulière le Burkina Faso font face à des défis majeurs pour une participation effective aux comités SPS internationaux. Il s’agit entre autres du manque de connaissances, la faiblesse des structures nationales et l’insuffisance de financement des activités SPS. Cela limite leur capacité à tirer pleinement parti du système commercial multilatéral.

À en croire le représentant du Directeur Général, il est important de surmonter les obstacles liés aux exigences SPS pour les pays en développement, afin de rééquilibrer les échanges internationaux et de protéger la santé humaine, animale et végétale. « En redynamisant le Comité national SPS, le Burkina Faso espère améliorer la compétitivité de ses produits agricoles sur les marchés mondiaux » a-t-il souhaité.

Les participants

L’atelier se veut une opportunité pour renforcer la collaboration et l’engagement des parties prenantes en faveur de la sécurité sanitaire et phytosanitaire.

Webactu.bf

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