Burkina : le SPONG renforce les capacités des journalistes et les influenceurs sur le changement climatique

0
104

Le Secrétariat Permanent des Organisations Non- Gouvernementales (SPONG) a organisé un atelier de formation pour le renforcement des capacités des acteurs de médias et les influenceurs sur les changements climatiques et le plaidoyer au Burkina Faso.

Cette formation se tient du 27 au 28 Avril 2023 et a regroupé une trentaine de participants. En 48 heures, les hommes, femmes de médias et influenceurs seront outillés sur les notions des changements climatiques et le plaidoyer dans ce contexte particulier où les efforts sont plus orientés sur les questions sécuritaires. Cette formation se situe dans le cadre de la mise en œuvre du programme BENKADI qui vise à améliorer l’efficacité des politiques publiques environnementales notamment sur les changements climatiques dans quatre (04) pays au Benin, Burkina Mali, Côte d’Ivoire.

 

Le Coordonnateur du SPONG Silvestre TIEMTORE

« Au Burkina Faso le programme travaille à améliorer la gouvernance climatique et aussi à réduire donc les effets négatifs de la pollution par l’orpaillage. Et pour se faire, il est important que nous ayons une alliance stratégique avec les hommes et les femmes de médias. Parce que Ces hommes et femmes de médias constituent un pouvoir immense en terme d’éveil de conscience des communautés et aussi en terme d’alerte des autorités sur les manquements, les insuffisances qu’ils viendraient à constater dans la mise en œuvre des politiques publiques environnementales. C’est pourquoi nous avons jugé important non seulement de partager certains outils en terme de plaidoyer lobbying avec eux, mais aussi de présenter le programme, son contexte, les difficultés auxquelles nous faisons face et voir comment nous pouvons collaborer stratégiquement ensemble pour améliorer l’efficacité du développement dans le domaine de l’environnement au niveau de notre pays », a évoqué le Coordonnateur du SPONG Silvestre TIEMTORE.

Au terme de ce projet, les organisateurs entendent renforcer la gouvernance environnementale et amener les orpailleurs à des pratiques saines. « Nous attendons accompagner la partie gouvernementale à avoir des cadres de concertation uniques qui permettent de valoriser la contribution de l’ensemble des acteurs. On voudrait aussi que les orpailleurs abandonnent l’utilisation des produits prohibés tels que le mercure et le cyanure qui éprouvent les communautés et adopter des pratiques nouvelles, novatrices qui leur permettent non seulement de produire mais en respectant les normes environnementales », soutient Silvestre TIEMTORE.

En rappel, le projet est mis en œuvre pour 5 ans. Commencé en janvier 2021, il prendra fin en décembre 2025. Il est par ailleurs financé par le gouvernement néerlandais à hauteur de 14 milliards dans les quatre (04) pays.

Webactu.bf

Laisser un commentaire