La Coalition pour la relève politique (CRP), au vue des grands défis qui s’impose à la transition et au regard de la dynamique enclenchée par les autorités de la Transition a recommandé au chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré « d’actionner les articles 19 et 20 de la charte de la transition et de la prolonger afin d’achever le travail immense enclenché ». C’était ce samedi 30 décembre 2023 au cours d’un forum avec des jeunes. Lisez plutôt !
« Bonsoir chers tous!
Permettez-moi avant d’entrée de jeu au nom de mes camarades d’adresser mes vœux les meilleurs par anticipation à l’ensemble du peuple burkinabè en général et en particulier à la jeunesse dans toutes ses dimensions.
Je salue de vive voix l’engagement, la détermination et le dévouement de nos forces de défense et de sécurité qui veillent jour et nuit à la reconquête de notre territoire en proie à l’insécurité depuis 08 ans.
Nos forces de défense et de sécurité donnent en ce moment au monde entier un merveilleux exemple de ce que peut une nation, quand elle a décidé de défendre à tout prix sa liberté et son indépendance.
Certes l’élan avec lequel notre vaillant peuple, en occurrence sa jeunesse à décider de se porter au secours en soutien de cette armée héroïque constitue une des manifestations réconfortante de notre époque si riche en lâchetés et en veuleries de toute sorte. Il n’est pas aisé la lutte contre le terrorisme qui est une lutte de longue haleine mais nous sommes convaincus que la victoire finale nous reviendra.
Le moment est venu que chaque jeune burkinabè devra prendre conscience de son rôle pour participer au processus de transformation de sa société. Nous devrions apporter notre contribution par nos idées innovatrices et leurs potentiels considérables en faveur de la future société afin de bâtir une paix durable et le développement socioéconomique pour un Burkina Faso meilleur.
La jeunesse occupe plus de soixante-cinq pour cent de la population générale de notre pays, avec une telle démographie, faut-il espérer vivre un jour dans un Burkina Faso de paix où les hommes palabrent entre eux et s’entre comprennent autour des solutions à leurs problèmes ?
Que peut-être la contribution des jeunes pour un développement durable?
Une jeunesse bourreau et victime d’autre fois, que fera-t-elle pour relever ses propres défis ?
Qu’adviendra-t-il de la longue marche de stabilité à la construction de la paix au Burkina Faso? Que signifierait construire la paix?
Comment construire la paix créée un Burkina viable, prospère et durable?
Notre vision en tant que jeune constitue un rêve irréversible, une solution idéale aux maux qui attaquent la société de notre temps.
Le Burkina Faso, à travers la présente Transition, dirigé par son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Chef de l’État, tourne son histoire vers le chemin du bonheur, de la liberté, de l’indépendance et de la vraie souveraineté que quiconque ne doit en aucun cas handicaper cette marche triomphale, nous ne devrions pas faire une marche en arrière!
C’est pourquoi, les conclusions de ce présent forum s’adresse aux autorités de la transition, aux peuples, à la jeunesse du Burkina, représentant la future nation digne et prospère, à tous les jeunes burkinabè dans leurs diversités, différents de par leur dialecte, religion, et coutumes mais unis dans une culture commune, une même histoire et dans une volonté de vivre ensemble avec l’unique conscience d’être burkinabè et la fierté d’être frère à jamais.
À nous jeune qui nous sommes tant battus les uns contre les autres simplement par ce qu’on nous a dit qu’on était différent. Nous avons porté de lourds fardeaux parce qu’il fallait traverser de l’autre côté du village à la recherche de nos semblables dispersés et en fuite, nous avons appris à corrompre pour réussir. En vérité la souffrance qui nous a infligé a été atroce à notre génération; tout cela pour dire que nous avons hérité le mal, une imperfection profonde qui se transmet des générations en générations et qui constituent une véritable bombe à retardement pour la société.
Chers jeunes, je ne vous rappelle pas les événements de tristes mémoires qui nous ont rendu naïf jusqu’au jour d’aujourd’hui au détriment du développement de notre cher pays; nous voudrions simplement à travers ce forum demander aux jeunes de regarder en face la société future; loin de nous l’intention de nier nos erreurs commises en tant que jeunes car nous avons une part de responsabilité dans notre propre malheur et dans le malheur de notre peuple; car nous avons cédé aux manipulations, nous n’avons pas su faire le choix entre le bien et le mal, nous avons perdu la vertu et la moralité, nous avons cru et accepté les intoxications, nous avons perdu la conscience nationale et brûler notre âme burkinabé; nous avons tort parce que nous avons abandonné notre histoire ainsi que les pères fondateurs de notre société sans savoir leur richesse et leur profondeur; nous avons abandonné nos cultures, mœurs et traditions pour emprunter celles qui nous font noyer dans un déluge du scandale sordide, ce fut le début de la disparition de la conscience historique.
C’est pourquoi nous estimons que ce présent forum de la jeunesse doit étre une occasion pour les autorités du pays de définir des nouvelles politiques nationales en faveur des générations futures, et ce, par la refondation, des réformes politiques, des infrastructures et des systèmes éducationnels, communicationnels, des mécanismes nationaux de relève à tous les niveaux, l’encouragement des initiatives et du génie de la jeunesse burkinabè et d’ailleurs d’accéder à l’emploi, à la santé, aux nouvelles technologies de l’information et du monde numérique. Au vue des grands défis qui s’impose à la transition et au regard de la dynamique enclenché par les autorités de la transition, nous recommandons au chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ d’actionner les articles 19 et 20 de la charte de la transition et de la prolonger afin d’achever le travail immense enclenché.
Que vivent le Burkina Faso et sa jeunesse. Je vous remercie !!!
Le Coordonnateur du CRP
François ZANGRE
Chevalier de l’Ordre du Mérite Burkinabè.
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