La coalition Faso lagam taaba zaaka a animé une conférence de presse ce jeudi 4 mai 2023 à Ouagadougou. Une conférence qui avait pour objectif de plaider pour une « gestion indéterminée » du pouvoir par la transition en place afin de lui permettre de reconquérir le territoire national. Elle demande également aux Burkinabè de faire bloc contre la communauté internationale.
Le développement du Burkina Faso exige des sacrifices et un temps nécessaire. Pour la coalition, le mot émergence est un mot doré que chaque citoyen intègre veut attribuer à son propre pays. Pour se faire, il faut être riche en temps nécessaire et plus de sacrifices en surmontant des obstacles et emboîtant les pas des pays émergents. Donc pour la coalition Faso lagam taaba zaaka, il est nécessaire que les autorités de la transition restent dans une dynamique révolutionnaire en emboîtant les pas des grands pays émergents comme les États-Unis d’Amérique, la France, l’Iran, la Corée du Nord, a déclaré Boureima Damiba, secrétaire général adjoint de Faso lagam taaba zaaka.
Ainsi, le collectif s’insurge contre toute idée de vote qui va donner un coup aux efforts de la transition et empêcher l’émergence du Burkina Faso.
« Comparativement à ces pays émergents, le MPSR2 est dans un état embryonnaire. Parlant de vote dans ce contexte, c’est provoquer délibérément l’accouchement avant son terme. En outre si les colons vous mettent la pression d’étrangler cette transition par des votes alors dites-leur qu’il faut absolument un temps nécessaire pour cette révolution. Un long temps durant lequel la transition rendra effectif cette reconquête du territoire avec zéro PDI et zéro djihadistes », a insinué Boureima Damiba.
Selon la coalition, pour la reconquête du territoire national, les politiciens ne doivent pas céder aux pressions de l’OTAN. « Alors si les chefs suprêmes d’OTAN veulent autant vous accuser d’avoir donné cette longévité à la transition pour un Burkina meilleur, dites-leur que nous faisons qu’emboiter les pas de leurs ancêtres. S’ils ont accepté fauter pour la réussite de la France ou les États-Unis alors le capitaine Ibrahim Traoré et sa suite en oseront pour le futur radieux de ce beau pays le Burkina Faso.
Les conférenciers ont demandé de doubler d’effort pour ne pas transformer le Burkina Faso et le Mali en un champ de bataille de grande puissance comme le cas de l’Ukraine. « On est riche et cette richesse doit forcément être au profit des Burkinabè et des maliens. » a-t-il laissé entendre M. Damiba.
Par ailleurs, une mobilisation est prévue le 6 Mai 2023 à la place de la nation en guise de soutien à la transition.
Neimatou Derme
Webactu.bf