L’association « Betouré »des femmes de la Bougouriba, ont organisé une conférence sur le thème « les violences basées sur le genre ».C’était à Diébougou, dans la salle de réunion de l’ASSUDEC, le 18 février 2023. La présidente de la dite association, B. Clarisse Somé, satisfaite de cette conférence de sensibilisation, compte sur l’engagement de tous et toutes pour vaincre les violences sur le genre.
Convaincues que les violences basées sur le genre est une réalité dans la Bougouriba, les responsables « Betouré » des femmes ont pensé à partager cette vérité avec les membres, a laissé entendre la présidente de l’association, madame SOME B. Clarisse à l’entame de la conférence. Sur le thème : « les violences basées sur le genre », l’Inspecteur d’Education Spécialisée, Salfo Karanga, Directeur Provincial en charge de l’action sociale de la Bougouriba, communicateur, a inventorié toutes les violences faites au genre. Pour le conférencier, les violences faites au genre se classent en 6 grandes catégories : violence physique, sexuelle, psychologique, institutionnelle, culturelle, et économique. Ces violences sont souvent exercées sur le genre, a-t-il dit.
Les châtiments corporels, les viols, les injures, les humiliations, les excisions, les mariages précoces et forcés, sont entre autre des exemples concrets de violences exercées sur le genre, a-t-il poursuivi. L’inspecteur en Education Spécialisé, trouve en ces violences des causes, conséquences. La socialisation, la domination, la coutume, la tradition, la religion et autres, sont les causes, affirme le conférencier. Toutes ses causes, selon le relatant engendrent des conséquences sociales, économiques, psychologiques, familiales et communautaires.
Les victimes de ces violences doivent se signaler aux autorités compétentes et aussi les auteurs de ces forfaits. Le silence coupable des victimes accroit ces pratiques, nous a-t-il notifié. Au titre des suggestions, le conférencier a insisté sur la sensibilisation, la dénonciation des personnes qui s’adonnent à ces pratiques. Aux victimes, l’Inspecteur en Education Spécialisé leur demande de se présenter aux autorités compétentes. Pour madame Somé Clémence, cette conférence vient à point nommé car les femmes, surtout rurales, ignorent ces violences basées sur le genre. Elle repart avec des connaissances appropriées pour lutter contre ces pratiques nous a-t-elle confié. Très comblé de la participation active et de partage d’expérience vécue des femmes, la présidente les exhorte à dénoncer tout cas de violences basées sur le genre aux autorités compétentes.
Des textes et lois en faveur des droits des femmes et sur les violences basées sur le genre seront transmis aux autorités provinciales, a conclu la présidente de l’association « Betouré ».