Blanchiment de capitaux : un réseau de faux monnayage démantelé par la Gendarmerie

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La section de Recherche de la Troisième Légion de la Gendarmerie a présenté aux hommes de médias ce lundi 15 juillet 2024 à Ouagadougou un réseau de présumés-auteurs d’association de malfaiteurs de faux monnayage, d’escroquerie, de blanchiment de capitaux et de détention illégale d’armes de guerre.

Organisé en réseau, ce groupe de malfaiteurs opérait dans la ville de Ouagadougou. Leur mode opératoire consiste à importer les coupons de papiers depuis des pays voisins avec la complicité d’autres acteurs jusqu’à Ouagadougou.

Ensuite ils contactent des personnes qu’ils ont ciblées auxquelles ils vantent leur habilité à reproduire des billets de banque à partir des coupons de papiers et à l’aide d’une machine appelée « moulin à billets ».

Les présumés délinquants mis aux arrêts

À en croire la section de Recherche de la troisième Légion de la Gendarmerie, suite à la perquisition du domicile du cerveau de la bande dans le quartier Zongo de Ouagadougou, « des faux billets de banques toutes devises confondues d’une valeur de 10 987 956 Francs CFA ont été saisis. A cela s’ajoute la machine qui servait la production de ces faux billets de banque ».

 

Une autre perquisition dans le quartier Zagtouli de Ouagadougou a permis d’arrêter un second membre du réseau. A son domicile, les enquêteurs ont saisi « deux sacs de coupons de papiers destinés à la fabrication de faux billets de banque d’une valeur de sept milliards (7 000 000 000) de FCFA.

En plus de cette pratique illégale, un membre influent du réseau est impliqué dans une autre affaire de détention illégale d’arme de guerre en l’occurrence un fusil kalachnikov et un pistolet automatique.

Au regard de cette pratique de fabrication de faux billets, la section de Recherche de la troisième Légion de la Gendarmerie conseille l’utilisation des détecteurs de faux billets par les services et entreprises commerciales qui manipulent l’argent.

L’activité de ce réseau de malfaiteur est punie par le code pénal burkinabè. Pour ce faire, les prévenus seront conduits devant le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga I pour suite à donner.

La section de Recherche de la troisième Légion de la Gendarmerie invite la population à plus de vigilance surtout dans ce contexte de terrorisme et à dénoncer tout cas suspect à la gendarmerie ou à la Police en appelant au 1010 pour le Centre national de veille et d’Alerte, au 16 pour la Gendarmerie et au 17 pour la Police.

Webactu.net

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